Septembre 2005. J’arrivais en Espagne pour passer mon dernier semestre de cursus ingénieur à la UNIVERSIDAD POLITECNICA DE VALENCIA en Espagne.
A la base, je n’avais pas choisi de venir ici, mais après mon refus pour la Hongrie et pour la Finlande, je m’étais re5trouvée en Espagne.
Plutôt sympa comme destination, mais étant donné que c’était mon dernier semestre, que je devais obtenir la validation de tous mes cours, que j’étais dans une école au niveau trés réputé et je ne savais pas aligner deux mots d’espagnol… Ca s’annonçait plutôt tendu.
J’avais juste un semestre d’espagnol niveau 1 sous le bras que j’avais obtenu au ras des pâquerettes.
Mon niveau était tellement bas que lorsqu’on est arrivées avec ma meilleure amie en Espagne et qu’on a du faire le plein je n’arrivais même pas à donner le numéro de la pompe à la caisse… C’est pour dire.
Les premiers mois, je ne comprenais rien de ce que disaient les professeurs.
Et pourtant… 6 mois plus tard, après l’EPISODE MEDIOCRE à la pompe à essence, je revenais avec TOUS mes cours validés et un excellent niveau d’espagnol.
QU’EST-CE QUI S’EST PASSE? J’étais plus intelligente que les autres? Certainement pas! Je m’estimais être une étudiante assez moyenne.
C’est juste que, je ne me suis pas donné l’option de rater.
Pourtant ça a été DUR, pourtant j’ai passé des soirées à PLEURER dans ma petite chambre en collocation, de désespoir, de doutes, de pression…
Mais j’ai continué, j’ai avancé en donnant le meilleur de moi et en profitant de la vie à fond ( c’était ERASMUS quand même ;)).
Et AUJOURD’HUI DANS MA VIE D’INDEPENDANTE je retrouve cette situation souvent.
Je passe des soirées aussi dans mon lit à douter, à me lamenter de désespoir, à pleurer…
Parce que la vie de l’entrepreneure est loin d’être facile.
Elle demande des efforts constants.
Elle demande d’y croire même quand les résultats ne sont pas toujours là.
Elle demande de la résilience, de la force mentale.
Elle demande de se dépasser et de faire face à soi constamment.
Mais toujours dans les moments de doutes je me pose cette question : ‘EST-CE QUE TU ENVISAGES DE RATER?’….. ‘NON’.
Alors j’AVANCE je continue, je prends des décisions encore plus AUDACIEUSES, je saute d’encore PLUS HAUT j’embrasse le vide et le doute encore PLUS FORT… parce qu’il n’y a pas de réussite si l’on avance pas.
On a toujours le choix : avancer ou ne pas avancer.
- Et il y a des milliers de raisons pour lesquelles tu pourras décider de ne pas avancer. Elles seront toutes JUSTIFIABLES, CREDIBLES, UTILISABLES.
- Mais la première question à te poser c’est : ‘Est-ce que tu veux être celle qui ARRETE ou celle qui CONTINUE et qui REUSSIT?’. Et il n’y a pas de mauvaise réponse.
- Si la réponse est celle qui continue, alors tu peux te concentrer sur ce qui t’EMPECHE d’avancer.
Mais ne te focalise pas sur ce qui t’empêche d’avancer comme EXCUSE VALABLE POUR NE PAS AVANCER.
Avançons ensemble.
Donnons vie à nos visions.
Changeons le monde.
Audacieusement,
