Je suis MILITANTE depuis jeune, sans l’avoir jamais vraiment concientisé. J’ai fait un travail profond hier sur les archétypes (en majuscule) et tout m’est apparu alors clairement…
Quand j’étais en primaire je me rappelle que j’aimais être LEADER de ma classe, dans la cour d’école. Nous n’étions pas nombreux, mais j’aimais être sur le devant de la scène. J’adorais déjà le théâtre (l’ARTISTE). Néanmoins, autant j’aimais leader, autant je ne supportais pas l’injustice.
Je n’hésitais pas une seconde à quitter ma place dans mon clan pour aller supporter quelqu’un que les autres avaient rejeté.
Je détestais voir quelqu’un souffrir à cause du jugement des autres. Je ne supportais pas l’idée que quelqu’un puisse se sentir inférieur ou exclu.
J’avais déjà une grande empathie, je rassemblais souvent les âmes perdues, (l’AIDANTE), portée par ce sentiment d’injustice.
Mais à cause de cela, trés tôt j’ai dessiné une vision des autres assez négative. Je ne comprenais pas que les gens puissent avoir si peu de coeur. Moi qui étais entière et passionnée, je trouvais les autres égoistes, hypocrites… Moi qui luttais contre l’exclusion, je n’hésitais pas à m’exclure moi-même pour défendre mes convictions.
Je comprends aujourd’hui pourquoi toutes ces années j’ai eu du mal à donner ma confiance, pourquoi j’étais si méfiante envers les gens…Pourquoi je me sentais si souvent en colére, sans savoir pourquoi…
Au collége, quand les autres ne pensaient qu’à faire parti des clans populaires je me sentais différente. Je refusais de marcher sur mes valeurs pour faire partie du groupe. Mais à cet âge là, se sentir différente, n’est pas agréable. J’ai souffert de cette différence car je me suis retrouvée exclue moi-même.
J’ai commencé à douter de moi, à perdre cette assurance et confiance que j’avais jusque-là et finalement, à enterrer peu à peu ce coté militant et entier, pour rejoindre une vie sociale ‘normale’. J’étais hypersensible sans savoir ce que c’était, alors la meilleure façon de me protéger à été inconsciemment de créer une carapace.
Cette carapace a rendu mes relations un peu difficiles, me laissant paraitre comme une personne froide ou arrogante, mais qui est au fond était dévouée, entiére et sensible.
J’ai alors enfilé le rôle de l’INTELLECTUELLE, qui travaille bien, qui réussi, pour avoir ma place. J’ai donné le pouvoir à mon mental plutôt qu’à mon cœur, pour cacher ma vulnérabilité.
30 années plus tard
Et me voilà 30 années plus tard reproduire ce schéma finalement à plus grande échelle.
Après avoir été LEADER toutes ces années à faire de mon poste une opportunité pour faire évoluer et grandir les gens, leur donner le pouvoir de créer leur poste de la façon dont ils voulaient, de grandir en confiance et responsabilité (l’AIDANTE), j’ai ressenti un manque de sens, une partie de moi assoiffée à l’intérieur me parlait.
Cette partie de moi, je le reconnais aujourd’hui, c’était la MILITANTE. Cette perte de sens était liée à elle, j’avais l’impression de perdre mon temps, de ne pas être là ou je devais être.
J’avais si peu d’impact comme manager, j’étais lasse et frustrée de ne pas pouvoir utiliser mon temps et mon énergie pour accompagner des gens qui le désiraient vraiment, pour faire une vraie différence. Mon travaile me semblait dérisoire face à l’impact que je pouvais avoir à mon échelle.
Quand on quitte le confort et la sécurité parce que l’on ressent que notre place dans ce monde n’est pas là, que nous pouvons faire une différence et contribuer au monde ailleurs, c’est une force que l’on ne contrôle pas, c’est la MILITANTE en nous…
Cette partie de moi, s’est cherchée en profondeur, s’est examinée sous tous les angles, s’est formée, est devenue coach professionnelle, puis thérapeute, hypnothérapeute, et ne s’arrête plus depuis d’apprendre et d’approfondir les moyens de transformer les vies.
Je fais aujourd’hui ce retour sur image et constate, qu’au milieu de ma vie, j’ai ‘juste’ recollé les morceaux de celle que j’étais enfant, mon essence réelle, qui a passé 20 années à se cacher et se chercher… Je sais aujourd’hui que je suis là ou je dois être.
Je me dédie à accompagner les femmes à grandir en confiance pour pouvoir créer la vie dont elle rêve, la carrière à laquelle elle aspire, l’épanouissement qu’elles méritent.
Ce travail sur les archétypes me l’a juste confirmé et permis de voir les choses dans un plus grand ensemble.
Nous sommes toutes capables de créer LA vie dont nous rêvons, mais pour pouvoir y croire et le faire, nous devons :
– soigner nos blessures internes
– comprendre l’origine de notre vision de nous et du monde
– reprogrammer ce qui nous empêche inconsciemment- retrouver et remettre du sens
– grandir notre confiance
– créer un mindset et un leadership de battante.
Je ne veux plus voir de femmes qui se résignent, qui vivent dans l’ombre de leurs rêves, qui n’osent pas pas peur, qui ne pensent pas mériter mieux ou plus…
Nous avons cru et l’on nous a fait croire longtemps à l’impossible, mais aujourd’hui nous avons les clés pour réécrire notre vie, une vie de tous les possibles.
Alors n’attendons pas, faisons-le ensemble!
Chaleureusement,
Anne
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