Il m’a fallu de longues années pour me rendre compte que ce qui avait nourri mes moments difficiles et mes échecs (et donc grandir mon manque de confiance en moi), était lié à quelque chose de finalement très banal quand on y pense… sauf que souvent on y pense pas. Dans l’idée de vous faire économiser le temps précieux que j’ai pu perdre au long de ma vie voilà un partage que je vous libre en toute authenticité.

Il y a quelques temps encore, quand je repensais à mon plus grand échec cuisant universitaire, je pouvais ressentir un sentiment toujours présent de honte au fond de moi… Pourtant cela remonte à plus de 15 ans…Voilà l’histoire : 

J’étais une élève assidue et studieuse. Je n’avais pas de facilité, mais j’avais des bonnes notes car je travaillais. J’ai eu mon bac S avec mention BIEN, et j’ai intégré une école d’ingénieur. J’étais fière de moi, c’était une réussite, c’était la consécration de toutes ces années de travail, mes parents étaient si fiers. Tout l’été qui a précédé l’entrée dans cette école, je n’arrêtais pas néanmoins de me dire ‘le plus dur n’est pas d’y entrer mais d’y rester’, j’avais peur de ne pas être à la hauteur.

A ce moment là j’ai ressenti je pense la plus grande honte de ma vie, je n’avais pas été à la hauteur, j’avais cru que je pouvais réussir mais je n’en étais pas capable… j’avais déçu les gens qui croyaient en moi, et surtout j’étais redescendue de mon piédestal d’élève modèle. Ma confiance en moi, elle, était au dessous du niveau de la mer…

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Alors que mon avenir était devenu tout gris, il a fallu choisir entre allez à la fac ou passer par un cursus technologique (l’école d’ingénieur avait un partenariat avec l’IUT de la ville, et acceptait de prendre uniquement les meilleurs étudiants en tête de classement). L’idée de passer dans un cursus technologique après une école d’ingénieur, hurtait je l’avoue mon égo mais surtout d’imaginer passer deux années à étudier des systèmes électriques et informatiques, et surtout d’être partis les meilleures, alors ça c’était le summum du dépit.

Mais il m’a fallu me rendre à l’évidence, si je voulais revenir au sein de cette école réellement géniale ou j’avais mes amis et un cursus international (comme je le rêvais) qui m’attendait, il allait falloir passer par là. Je me suis alors inscrite en DUT GEII. Le premier jour dans l’amphi d’une centaine de personnes, j’ai aperçu.. 2 filles (l’une d’elle est devenue et reste à ce jour un doigt de ma main).

J’ai ressenti une rage de réussir que je n’avais jamais ressenti avant.

Mais à partir du premier jour de ce cursus, même si j’étais au fond de moi, dépitée au plus haut niveau, il y avait une rage de réussir que je ne me connaissait pas. J’ai travaillé cette année là plus que ce je n’avais jamais travaillé auparavant : soirée, week-end, vacances, sur des moteurs asynchrones, des circuits intégrés, de l’électromagnétisme… est-ce que j’aimais ça? Non, mais j’avais un objectif, qui donnait un SENS à tout ça.

J’ai réussi à me classer en haut du classement sur deux ans, à chaque fois sans vraiment y croire, et j’ai réintégré l’école d’ingénieur avec un niveau de rigueur et de force de travail dont je n’avais pas l’ombre deux ans auparavant. ET surtout une confiance en moi, une force intérieure incroyable, car je savais intérieurement que si j’avais réussi ça, je pouvais réussir n’importe quoi.

si j’avais réussi ça, je pouvais réussir n’importe quoi.

Ce sens m’a permis de devenir une vrai leader ce jour là, car à partir de ce moment précis je suis devenue la leader : de ma vie. J’ai pris mon destin en main, j’avais enfin une direction précise, cour et long terme, je savais ce que je VOULAIS.

Quand je fais un retour en arrière sur ce moment difficile de ma vie je sais aujourd’hui qu’il a été un magnifique cadeau finalement. Jusqu’au bac, il y avait eu un sens : avoir son BAC avec mention. 

Passé le bac, tout était flou, j’avais choisi un cursus non par coeur mais par statistiques de succès à long terme, je n’avais pas d’objectifs long terme, il n’y avait pas de SENS précis à ce moment là dans ma vie, juste profiter de la vie.

Une fois que j’ai trouvé le sens, j’ai pu décuplé mes forces et mon potentiel, que je n’imaginais pas.

Voilà un exemple et j’en partagerai un autre sur la vie professionnelle, plus récente, pour illustrer en quoi le sens dans la vie est primordial.

Etes-vous dans un moment creu ou flou de votre vie ou carrière? N’avez-vous pas goût ou pas de vision long terme? Vous sentez-vous en berne de confiance, de motivation et de potentiel? C’est tout à fait normal, c’est qu’il manque cet ingrédient magique, ce fioul, ce SENS. 

Identifiez aujourd’hui quel est le sens de la sphère de vie ou vous ne vous sentez pas épanouie.

Quels sont vos objectifs court/moyen et long terme? 

  • Vous avez juste un objectif long terme? C’est positif, dérouler le reste sera assez facile et pourra, avec de l’accompagnement, dissiper facilement ce brouillard court terme
  • Vous avez des objectifs court-termes mais pas de vision long terme ? Là c’est un travail de fond qu’il faudra entreprendre, car sans vision long terme, vous risquez de vous épuiser continuellement sans atteindre aucune réelle satisfaction et épanouissement.

Réfléchissez à votre POURQUOI, qu’est-ce qui vous fait vibrer? Voici de phrases qui pourront vous aider dans votre réflexion: 

Projetez-vous dans 10 ou 20 ans :

  • Qu’est-ce que vous voulez avoir atteint?
  • De quoi voulez vous être la plus fière?
  • Que voulez-vous que les gens disent de vous?
  • Quel message donneriez-vous à votre vous plus jeune pour avancer dans cette direction?
  • Quels regrets ne voulez-vous pas avoir
  • Quel rêve voulez-vous avoir réalisé?

Regardez cette vidéo sur comment trouver son pourquoi :

Vous sentez que vous avez besoin de quelqu’un pour vous accompagner dans ce travail de SENS? 

C’est mon sujet et expertise de prédilection, car je sais d’experience, tout le temps et la confiance en soi que l’on peut perdre si l’on ne réagit pas rapidement.

Une simple discussion peut changer votre vie, contactez-moi je serai ravie d’échanger avec vous sur ce sujet.

Chaleureusement,

Anne

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